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Forum paix, sécurité cohésion sociale : Les conclusions de la rencontre

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Lancé le jeudi 30 juin, le forum sur la paix, sécurité et cohésion sociale a pris fin le vendredi 1er juillet 2022 à Agadez, sur une note de satisfaction générale. L’insécurité, le trafic de drogue transsaharien, l’orpaillage, le banditisme et la consommation de la drogue par les jeunes, surtout les filles, sont les principaux thèmes sur abordés au cours de ce forum.

Dressant le bilan des échanges, le président de la République, Mohamed Bazoum, a indiqué par rapport au trafic des armes que l’insécurité qui prévaut au Niger et dans la sous-région est alimentée par des armes qui, pour la plupart du temps, viennent du sud de la Libye.  « Nous nous sommes accordés sur le fait que ces armes sont transportées parfois, sinon souvent, par des nigériens qui relèvent des communautés qui ont été fortement représentées à l’occasion de ces discussions », a dit le président de la République. « Il y a beaucoup d’informations susceptibles d’être remises à la disposition de l’Etat pour que son action de combat contre le trafic des armes soit terminée », a-t-il ajouté.

Par rapport au trafic de drogue transsaharien, le président de la République a indiqué que « C’est la question sur laquelle nous, en tant qu’Etat, nous sommes en droit d’attendre de votre part à une plus forte implication pour qu’également nous ayons les meilleurs renseignements pour que nous puissions mettre en œuvre les meilleures actions ». Il a insisté sur la nécessité de démobiliser les jeunes qui sont connectés à ces activités d’interception (violence, trafic de tout genre). « S’ils ne le sont pas de leur grès, nous sommes en droit de nous attendre aux renseignements qui nous permettent d’agir et d’avoir des meilleurs résultats », a déclaré le président de la République.

La question de l’orpaillage a également été abordée au cours du forum. « À cette occasion, nous avons surtout mis l’accent sur les défaillances qui sont propres à l’Etat du fait de certaines capacités de lutter contre le fait que cette activité soit surtout envahie par des étrangers qui prennent de la force et qui privent le Niger des ressources auxquelles l’Etat et les citoyens sont en droit de s’attendre de cette activité », a expliqué le Chef de l’Etat.

A cet effet, la ministre des Mines et ses homologues de la Défense et de l’intérieur ont été très sensibles aux remarques des communautés et elles seront très instructives pour les actions qu’ils sont appelés à mener « pour que l’orpaillage ne deviennent pas une malédiction et que l’exploitation de notre or devienne une chance et même une aubaine pour notre pays », a dit le président de la République.

La question du banditisme sur les routes n’a pas été occulté et comme à propos du sujet sur la drogue, « nous nous attendons à ce que les mécanismes de l’interaction des services avec les communautés nous permettent d’obtenir de bons résultats et de réduire considérablement la prévalence de cette forme de violence », a expliqué le président de la République. Lequel a dit avoir écouté le cri du cœur des femmes, relativement à la prévalence du phénomène de la consommation de drogue dans la ville d’Agadez et avec des personnes très jeunes et surtout des filles. A toutes ces questions, le Chef de l’Etat a indiqué que des réponses appropriées seront apportées.

Sani Aboubacar

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