Après neuf mois de cours, c’est l’heure de vérité pour les candidats à l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dont les épreuves écrites ont débuté ce mardi 21 juin 2022 sur l’ensemble du territoire national.
Cette année, ils sont 146.904 candidats dont 70.678 filles et 76.226 garçons, soit respectivement 48,11% et 51,89%, le tout réparti dans 382 centres d’examen à travers le pays. Parmi ces candidats, 134 592 sont de l’enseignement traditionnel (91,62%) et 12 312 du franco arabe (8,38%) ;
De l’ensemble des candidats, 87 877 sont des candidats officiels des établissements publics, soit (59,82%), 40 020 sont des candidats officiels des établissements privés (soit 32,69%) et 11 007 (7,9%) sont des candidats libres.
Un des constats qui se dégage cette année, c’est la diminution du nombre des candidats de 3 759, soit 2,5%. Dans son message livré à la veille du démarrage de la session 2022 du BEPC, le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou, a indiqué que cette régression pourrait s’expliquer principalement par l’annulation de nombreuses candidatures issues des inscriptions frauduleuses.
Elles ont été constatées lors des missions de l’inspection générale des services qui a « obligé certains chefs d’établissements indélicats à corriger leurs listes de candidats », a dit le ministre de l’Education nationale.
Autre raison pouvant expliqué la baisse de l’effectif des candidats, serait la situation sécuritaire qui est à l’origine de « la fermeture de certains établissements scolaires et de l’abandon de certains candidats ».
Dans ce contexte de vigilance accrue, le ministre de l’Education nationale a rassuré que « toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que les examens se déroulent dans les meilleures conditions de sécurité, d’équité et de transparence ».
Outre l’implication de la Haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA) dans la supervision du déroulement de l’examen, le Ministère a pris des mesures visant « la sécurisation du processus d’élaboration et de reproduction des épreuves ; le transport des épreuves par voie aérienne ; la sécurisation systématique par les Forces de défense et de sécurité, des épreuves et des copies des candidats ; la création de centres d’examens spéciaux sécurisés à Banibangou, Bosso et Makalondi et l’interdiction formelle du port d’appareils connectés dans les salles d’examen », a dit le ministre de l’Education nationale. L’occasion pour lui de souhaiter, à partir de Zinder où il a procédé au lancement officiel des épreuves, la bonne chance à tous les candidats.
Sani Aboubacar
