A l’approche de la date de fermeture des frontières saoudiennes, l’inquiétude sur le retard dans le transport des pèlerins nigériens grandit, aussi bien dans les rangs des chefs d’agences de pèlerinage que des pèlerins. Une situation qui a motivé la sortie médiatique du ministre Porte-parole du Gouvernement.
« La totalité de nos pèlerins seront sur les lieux saints, pourront effectuer leur pèlerinage, seront sur le territoire de l’Arabie saoudite avant la fermeture des frontières au 3 juillet en ce qui concerne Médine et au 6 juillet en ce qui concerne Djeddah », a rassuré le ministre de l’Elevage, Porte-parole du Gouvernement, Tidjani Idrissa Abdoulkadri, dans un point de presse qu’il a animé le mercredi 29 juin à Niamey sur l’organisation du pèlerinage 2022.
Dès le mercredi, un avion pouvant transporter 319 pèlerins sera à Niamey. « A partir du jeudi 30 juin, un second appareil d’une capacité de 560 places va faire des rotations, ce qui permettra d’acheminer la totalité des pèlerins aux lieux saints », a-t-il rassuré.
Les deux appareils feront respectivement sept et cinq rotations pour convoyer l’ensemble des pèlerins à qui, le ministre de l’Elevage, Porte-parole du Gouvernement, a demandé de garder confiance « puisque le gouvernement a pris des dispositions pour réussir le hadj de cette année ».
Le problème des visas en passe d’être réglé
Par rapport à la question des visas, le ministre Porte-parole du Gouvernement a indiqué que « 6862 pèlerins sur les 7194 que compte le Niger cette année ont eu leurs visas et 324 sont en cours de les obtenir », rassurant que dans « les heures qui suivent, ces pèlerins auront leurs visas ».
Le pèlerinage 2022 se déroule dans un contexte particulier. En effet, face à la pandémie de la COVID-19, le hadj a été interrompu deux années consécutives (2021-2022). Cette année, les autorités saoudiennes ont limité le nombre de pèlerins à trois millions et le Niger a été autorisé de convoyer 7194.
L’inquiétude principale est celle du transport des pèlerins avant la fermeture des aéroports de Médine et Djeddah en Arabie saoudite. « Le COHO (Commissariat à l’organisation du hadj et de la oumra) a fait un planning qui, malheureusement, a rencontré un retard », a déploré le ministre Porte-parole du Gouvernement. Il a rappelé que le premier vol a été organisé le vendredi 24 juin dernier et plusieurs autres vols ont suivi.
Face au retard dans le transport des pèlerins nigériens, des responsables des agences de voyage ont organisé ce mercredi 29 juin, un mouvement qui les a conduits au siège du COHO, puis à la Primature. Face à la presse, ils ont demandé l’intervention du président de la République afin d’apporter une solution à ce problème. Toute chose qui semble être engagée avec l’assurance donnée par le ministre Porte-parole du Gouvernement.
Sani Aboubacar
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