A l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré la 31ème Journée mondiale de la liberté de la presse. Une célébration qui intervint dans un contexte particulier au Niger suite aux évènements du 26 juillet 2023 et à un moment où des journalistes sont privés de leur liberté.
Cette année, la Journée mondiale de la liberté de la presse est consacrée par l’UNESCO à l’importance du journalisme et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle.
Crise environnementale et urgence du journalisme, le Niger aussi concerné
Le thème de la célébration de cette année invite les médias à accorder une attention particulière à la crise planétaire née des changements climatiques, lesquels ont des impacts négatifs sur l’environnement, les écosystèmes mais aussi sur la vie de milliers de personnes à travers le monde. L’exemple de la marre de Tabalak, dans la région de Tahoua, est assez illustratif.
Cette ressource en eau a connu plusieurs assèchements. De treize espèces de poissons, on en trouve en 2018 que six. Il va de soi que cette situation ait un impact négatif sur la vie des populations riveraines de cette marre. Des histoires sur l’assèchement de ce cours d’eau et bien d’autres méritent d’être connues et partagées.
Fournir des informations fiables au public
Si par ailleurs le mouvement des climatosceptiques semble se dissiper, il n’en demeure pas moins, avec les réseaux sociaux, que la science subie toujours des attaques à travers, notamment la diffusion des fausses informations ou des informations trompeuses sur le changement climatique, la biodiversité dans le but de semer le doute sur les questions environnementales, leur impact et leur urgence. Cela peut entrainer un manque de soutien politique aux populations vulnérables, touchées par les effets des changements climatiques par exemple.
Ainsi, de part leurs missions, les journalistes ont un rôle crucial à jouer pour la protection de l’environnement et des écosystèmes. Mais cela doit se faire avec responsabilité en fournissant des informations fiables et crédibles au public.
Sani Aboubacar
par 