« Il n’a jamais condamné le coup d’Etat, il s’est opposé à l’intervention militaire de la CEDEAO, il a serré les mains des putschistes… ». Telles sont entres autres accusations portées contre l’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou, qui a eu pourtant le mérite d’avoir permis au Niger d’enregistrer la première alternance politique de son histoire.
En effet, depuis les évènements du 26 juillet 2023, l’ex-président de la République, Issoufou Mahamdou, fait l’objet de graves accusations, le considérant comme étant « le vrai cerveau du coup d’Etat contre le président Mohamed Bazoum ». Des accusations dépourvues de toute preuve qui, depuis, n’ont jamais évolué ou changé et que rien ne justifie. Et pour cause! C’était grâce à sa détermination et son leadership sur le PNDS qu’il a réussi à imposer Mohamed Bazoum comme candidat dudit parti, suivie de son élection à la tête du Niger.
En fait, ces accusations sont tout simplement inopportunes. Elles tombent de surcroît à un mauvais moment, en ce sens que c’est à l’instant précis que le président Bazoum a besoin du soutien d’Issoufou Mahamadou et de celui du PNDS. Les détracteurs de l’enfant de Dan Dadji se trompent ainsi de cible. Au lieu de porter leur courroux contre la junte qui a renversé le président Bazoum, c’est sur l’homme par lequel Dieu est passé pour amener Mohamed Bazoum au pouvoir en février 2021 qu’ils tirent à boulets rouges.
En décidant de calomnier injustement l’ex-président de la République, l’on choisi ainsi de diviser le PNDS Tarayya. Un parti qu’Issoufou Mahamadou a dirigé pendant 20 ans avant de le porter au pouvoir uni, et même renforcé. Il l’a maintenu pendant 10 ans au pouvoir avec un bilan qui saute à l’œil. Dans cette situation, il est plus convenu de resserrer les liens pour se battre ensemble et apporter ainsi des réponses aux grands défis auxquels le Niger fait face.
Sani Aboubacar
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